Édition du 13 décembre 2004 / volume 39, numéro 15
 
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L'Université ouvre un campus à Lanaudière - L'Université participe à la réforme du CRSH - Nomination du recteur : les audiences sont terminées

L'Université ouvre un campus à Lanaudière

L'Université a inauguré le 8 décembre son campus de Lanaudière, qui accueillera ses premiers étudiants au prochain trimestre. Situé dans le secteur de Lachenaie, il permettra à la population de la région de poursuivre des études universitaires sans avoir à parcourir de longues distances. Dès janvier, l'Université offrira une dizaine de cours issus d'autant de programmes des facultés de l'éducation permanente (FEP), de pharmacie et des sciences infirmières. HEC Montréal offrira pour sa part quatre certificats et un diplôme d'études supérieures spécialisées en gestion. Quatrième campus à voir le jour après ceux de Longueuil, Laval et Québec, le campus de Lanaudière occupe 15 000 pi2. Par ailleurs, une partie de la programmation des Belles Soirées sera présentée à Lanaudière.
Sur notre photo, de gauche à droite, Jean-Marc Robitaille, maire de Terrebonne, Nicole Pesant, coordonnatrice intérimaire du campus de Lanaudière, Manon Rivest,  de la FEP, directrice du campus de Laval, Jean-Marc Boudrias, doyen de la FEP, Jean-Marie Toulouse, directeur de HEC Montréal, et le recteur, Robert Lacroix.


 

L'Université participe à la réforme du CRSH

Un nombre substantiel de chercheurs de l'UdeM ont été sélectionnés pour prendre part à une des principales étapes devant mener à la transformation du Conseil de recherches en sciences humaines du Canada (CRSH).

Le CRSH a accordé une subvention de 30 000 $ à 31 équipes interdisciplinaires afin qu'elles l'aident à mettre sur pied un réseau de recherche davantage axé sur une question ou un thème particulier.

Parmi les 31 équipes sélectionnées ­ sur 135 candidatures ­ en vue de proposer un réseau stratégique de recherche, 9 mettent à contribution des chercheurs de l'Université.

L'organisme subventionnaire fédéral a donné au début de l'année le coup d'envoi au processus qui le transformera en un conseil davantage orienté vers le savoir. Bien que le CRSH affirme vouloir continuer à appuyer principalement la recherche en sciences humaines, il a décidé de structurer une grande partie de ses programmes de recherche de façon que les sujets dits «canadiens» (les droits des peuples autochtones par exemple) soient traités dans un réseau réunissant plusieurs acteurs de plusieurs universités mais aussi des experts extérieur au milieu universitaire.

Janet Halliwell, vice-présidente directrice du CRSH, invoque les propos d'une éminente chercheuse canadienne en matière de recherche sur l'acquisition du langage pour expliquer sa position. La chercheuse lui a confié qu'elle ignorait le travail accompli par plusieurs sommités canadiennes dans son domaine jusqu'au jour où elle avait pu leur parler... dans un congrès aux États-Unis. Mme Halliwell est d'avis qu'il ne faut pas s'en remettre à d'autres pays pour rassembler les professeurs d'universités du pays.

Pour Paul Bernard, sociologue à l'UdeM, le CRSH est sur la bonne voie. Le chercheur soumettra au Conseil un projet de réseau qu'il intitule «parcours de vie». Son équipe est composée de professeurs, dont Louise Potvin, spécialiste de la prévention en matière de santé à l'Université, qui enseignent dans 10 universités une variété de disciplines.

Cette équipe examinera les façons dont les contraintes et les possibilités d'une personne agissent sur son parcours de vie, qui est déjà en constante évolution. Selon la théorie du parcours de vie, des domaines comme l'éducation, la santé, les occasions financières, l'état civil et le logement s'influencent mutuellement. Par exemple, un gouvernement qui privilégierait un peu trop la productivité pourrait influer de façon négative sur la santé de la population active.

Jean Renaud, directeur du Centre d'études ethniques des universités montréalaises, travaillera également  à la rédaction d'un document pour le CRSH. Son équipe concentrera ses efforts sur l'installation et l'intégration des réfugiés et des immigrants, un sujet épineux qui rassemble des spécialistes de diverses disciplines comme la sociologie, l'enseignement et la santé et qu'on essaie de traiter tant à l'échelle nationale que sur le plan international. «Ce sujet touche tout le monde», observe le professeur Renaud, dont l'équipe est dirigée par Susan McGrath, de l'Université York.

Les autres chercheurs de l'Université sélectionnés par le comité de pairs du CRSH sont Gilles Rondeau, William Coffey, Danielle Juteau, Jane Jenson, Robert Bourbeau, Richard Tremblay, Claude Lessard et Maurice Tardif.

Philip Fine
Traduit par Jacynthe Juneau

 

Nomination du recteur : les audiences sont terminées

Le Comité de consultation pour la nomination du recteur ou de la rectrice a terminé ses audiences le 6 décembre. Au cours des 14 séances d'audiences, il a entendu plus d'une centaine d'intervenants, qui se sont présentés devant lui à titre individuel ou en tant que représentants d'un groupe. Il a reçu des commentaires écrits d'une dizaine de personnes.

Le Comité rencontrera les personnes en lice ­ Suzanne Fortier, Mireille Mathieu et Luc Vinet ­ à compter du 13 décembre. Cette étape franchie, il entreprendra la rédaction de son rapport, qu'il entend déposer en février ou en mars tel que prévu dans le programme qu'il s'est donné en début de consultation.



 
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