Édition du 17 janvier 2005 / volume 39, numéro 17
 
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Dessiner la société par le droit - Pensée et réflexivité - De la décentralisation au partenariat: administration en milieu scolaire - Modèles de mesure: l’apport de la théorie des réponses aux items - Système du québécium: la nouvelle classification

Dessiner la société par le droit

Pendant l’année universitaire 2002-2003, le cycle de conférences du Centre de recherche en droit public et de la Faculté de droit de l’UdeM avait pour thème «Dessiner la société par le droit». De plus en plus, en effet, on peut s’interroger sur la relation entre la société et le droit. S’il est le reflet d’une société, le droit peut-il, à l’inverse, la façonner? Comment les règles juridiques peuvent-elles influer sur l’évolution des pensées sociales? Le consensus social est-il seul à exercer une influence sur le développement du droit? Des questions comme celles-là ne sont que la pointe de l’iceberg et les conférences 2002-2003 n’ont pu que commencer à les aborder. C’est grâce aux six conférences dont les textes sont ici réunis que l’exercice a pu être entrepris.

Les conférenciers invités étaient Stephen Clarkson, David Gruning, Trudo Lemmens, Roderick A. Macdonald, Norbert Olszak et Catherine Valcke. Sous la direction d’Ysolde Gendreau, Dessiner la société par le droit, Montréal, Les Éditions Thémis, 2004.

Pensée et réflexivité

Différents modes de pensée s’articulent les uns aux autres dans le développement d’une pensée réflexive. La connaissance de ces articulations peut favoriser une meilleure planification de nos interventions éducatives afin d’en maximiser l’émergence. Différentes équipes de recherche ont examiné les modalités pouvant donner lieu à une pensée critique, à une pensée créative et à une pensée métacognitive.

Des collaborateurs de Suisse, des États-Unis, de France et du Québec présentent différents points de vue qui permettent de mieux saisir les théories définissant les caractéristiques réflexives d’une pensée, de même que les qualités de pratiques éducatives menant à une plus grande prise de conscience de cette pensée qui nous guide.

Marie-France Daniel est professeure au Département de kinésiologie. Sous la direction de Richard Pallascio, Marie-France Daniel et Louise Lafortune, Pensée et réflexivité, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2004.

De la décentralisation au partenariat: administration en milieu scolaire

La décentralisation administrative s’inscrit dans les grands courants contemporains de restructuration des systèmes éducatifs. Par son importance sur le plan organisationnel et par sa complexité administrative, elle touche le cœur même de l’établissement d’enseignement. En effet, cette décentralisation enrichit l’école des valeurs de la communauté et permet une plus grande démocratisation scolaire par la redistribution des pouvoirs.

En examinant la nature et les effets de cette décentralisation, au Québec et ailleurs, les auteurs présentent les composantes essentielles de cette restructuration pour ce qui est du concept et de la participation des divers acteurs scolaires. Ainsi, ils proposent un nouveau mode de gestion partenariale et traitent des incidences de la décentralisation sur les pratiques et la formation des directeurs d’établissement. De plus, ils anticipent certains problèmes liés à la modification des pouvoirs et exposent un processus de soutien professionnel propre aux nouveaux mécanismes administratifs.

Chercheurs, cadres, praticiens, étudiants en administration de l’éducation ou en formation des maîtres trouveront, dans ce livre, des renseignements tirés d’observations, d’analyses et d’études qui leur permettront de mieux comprendre la gestion scolaire à la fois dans ses processus d’action et en ce qui concerne le rôle et les fonctions des divers acteurs scolaires.

Luc Brunet est professeur titulaire au Département de psychologie. Sous la direction de Marjolaine Saint-Pierre et Luc Brunet, De la décentralisation au partenariat: administration en milieu scolaire, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2004.

Modèles de mesure: l’apport de la théorie des réponses aux items

L’élaboration de stratégies, de techniques et d’instruments de mesure standardisés pour effectuer des relevés, des prévisions et des comparaisons ne date pas d’hier. Mais quelles sont les stratégies de modélisation de la mesure qui peuvent être utiles aux chercheurs en sciences sociales?

Dans cet ouvrage, à la fois guide d’apprentissage et manuel de référence, les auteurs présentent les concepts et méthodes nécessaires à la compréhension de divers modèles de mesure (théorie classique, théorie de la généralisabilité, théorie des réponses aux items) et décrivent, pour chacun, les conditions d’application, les notions d’erreur, de score vrai, d’erreur-type, d’estimation de la fidélité et d’analyse d’items.

Exercices et corrigés permettront, tant aux étudiants qu’aux praticiens en psychologie comme en éducation, d’assimiler ces méthodes et de mieux en évaluer la pertinence en fonction des situations vécues.

Jean-Guy Blais est professeur au Département d’administration et de fondements de l’éducation. Jean-Guy Blais et Richard Bertrand, Modèles de mesure: l’apport de la théorie des réponses aux items, Sainte-Foy, Presses de l’Université du Québec, 2004.

Système du québécium: la nouvelle classification des éléments

Il existe d’excellents traités sur la classification des éléments, le plus souvent sous le titre de «tableau périodique des éléments de Mendeleev». La plupart se servent de ce tableau comme d’un instrument commode pour décrire les propriétés des éléments et leurs groupes sans même mentionner ses imperfections pourtant évidentes: absence de symétrie, nombreuses cases vides. Il est basé principalement sur les récurrences chimiques associées aux gaz rares.

Pierre Demers, dans le présent ouvrage, décrit les perfectionnements qu’il a apportés à cette classification en se basant sur les propriétés électroniques des atomes. Le système du québécium qu’il a imaginé permet de classifier les éléments sans aucune case vide et avec des symétries rigoureuses. Dans la physique moderne, symétrie est synonyme de vérité scientifique. Il décrit ainsi plusieurs versions de la classification nouvelle, l’une d’elle logée dans une ellipse. Il montre comment la suite des éléments dérive mathématiquement des états excités de l’hydrogène, ce qui jusqu’ici était plus ou moins admis mais non prouvé.

Pierre Demers attribue au nombre magique 4 une importance particulière dans la classification, ce qui suggère que ce nombre a une importance comparable dans l’organisation électronique encore peu connue des atomes. Ce nombre permet d’expliquer la structure des gaz rares.

L’ouvrage est accompagné d’un disque compact dont les fichiers développent certains aspects de la classification nouvelle. Un ouvrage indispensable à tous les physiciens et chimistes.

Pierre Demers, Système du québécium: la nouvelle classification des éléments, 52 p., 20 $.



 
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