Édition du 24 janvier 2005 / volume 39, numéro 18
 
  Grande réforme aux cycles supérieurs en théologie
Une option «santé, spiritualité et bioéthique» sera offerte à la maitrise en théologie pratique

Jean-Marc Charron

La Faculté de théologie et de sciences des religions a procédé à une réforme majeure de ses programmes d’études aux cycles supérieurs qui entrera en vigueur dès cet automne. La Commission des études a approuvé les changements proposés à sa réunion du 18 janvier.

La réforme comprend plusieurs volets, dont la modification de programmes, la création de microprogrammes et d’options, ainsi que l’abolition de programmes délaissés par la clientèle. Le doyen Jean-Marc Charron a affirmé que cette réforme s’inscrivait dans une réflexion globale sur les programmes entamée en 2003. « Il y avait longtemps que la Faculté n’avait pas procédé à une telle refonte de ses programmes d’études», a dit le doyen.

Trois programmes sont abolis: le diplôme d’études supérieures spécialisées en études bibliques, le microprogramme de deuxième cycle en spiritualité chrétienne et accompagnement et le microprogramme de deuxième cycle en études bibliques.

Par ailleurs, il y a création d’une option «études théologiques» à la maitrise en théologie, qui s’ajoute aux deux autres («études bibliques» et «théologie juive»). La maitrise en théologie pratique offrira quant à elle une option «santé, spiritualité et bioéthique».

Les programmes de doctorat (théologie, théologie pratique et études bibliques) subiront pour leur part plusieurs modifications dans leurs structures et leurs répertoires de cours.

Ces réformes ont pour objectifs généraux d’améliorer la pertinence et la qualité des programmes en tenant compte de l’évolution de la discipline, des axes de développement de la Faculté et des besoins des étudiants qui s’engagent dans des études aux cycles supérieurs en théologie à l’UdeM, d’«accroitre la valorisation des programmes et de renforcer la position de la Faculté sur les scènes universitaires francophone et internationale» et de «favoriser la participation des étudiants aux axes de recherche et de développement de la Faculté».

Communication, sociologie…

Au Département de communication, le programme de doctorat commun avec l’UQAM et l’Université Concordia connait un vif succès depuis sa création, en 1987. Il compte actuellement une centaine d’étudiants et une cinquantaine de professeurs y participent. Plus de 90 diplômes ont été délivrés au cours de son histoire et la plupart des diplômés ont trouvé du travail dans leur domaine. Une réflexion amorcée il y a deux ans a mené à une réforme. Désormais, six axes (plutôt que quatre) seront proposés aux étudiants: TIC et société; études médiatiques; théories et analyse des discours; communication organisationnelle et réseaux de communication; communication internationale et développement; et création, design et pratiques médiatiques.

Afin d’élargir la formation en méthodologie, le Département de sociologie propose la création d’un microprogramme en méthodologie d’analyse sociologique. «Le Département […] est depuis longtemps réputé pour son enseignement en méthodologie tant quantitative que qualitative, explique-t-on dans le document de présentation. Par ailleurs, ces domaines sont en évolution constante sur le plan des méthodes et des outils logiciels utilisés. Les séminaires de méthodologie du Département attirent déjà des étudiants d’autres départements ainsi que des agents de recherche travaillant dans la fonction publique et dans des groupes de recherche. Nous pensons pouvoir tabler sur cette réputation et sur les besoins de mise à jour en méthodologie afin d’attirer une clientèle pour un microprogramme.»

… et médecine

«À la suite de la création, en 2002, de l’option “santé” au MBA de HEC Montréal, l’Université avait mis fin à son programme de gestion des services de santé, a expliqué Fernand Roberge, vice-doyen à la Faculté des études supérieures. La demande justifie son retour à la Faculté de médecine.»

De plus, pour répondre à la demande de formation professionnelle en gestion des systèmes de santé, la Faculté a décidé de réformer sa maitrise en administration des services de santé. De plus, elle remet en service les options «gestion du système de santé», «gestion de la qualité» et «analyse et évaluation du système de santé». Elle crée par la même occasion un diplôme complémentaire en gestion du système de santé.

Toujours en médecine, il y aura création d’un microprogramme de deuxième cycle sur les bases scientifiques de l’anesthésiologie. Ce nouveau programme permettra de «mieux encadrer la formation des résidents en anesthésiologie en structurant davantage le parcours de formation et en donnant plus de poids aux connaissances scientifiques à la base de l’anesthésie».

Mathieu-Robert Sauvé



 
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