Édition du 14 février 2005 / volume 39, numéro 21
 
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Une pluie de bourses - L’Université a connu une expansion fulgurante - Polytechnique inaugure son laboratoire Polynov

Une pluie de bourses

On reconnait, à la première rangée, de gauche à droite : Paul Foster; Jean-Claude Robert, président du Fonds Claire-McNicoll; le recteur, Robert Lacroix; Marie-Christine Marchand, lauréate de la bourse Lise-Arseneault; la vice-rectrice à l’enseignement de premier cycle et à la formation continue, Maryse Rinfret-Raynor; Luc Laporte, lauréat de la bourse M.K. (Ken) Fitzpatrick; Louise-Hélène Richard, directrice générale des Services aux étudiants; Andrew Woodall, directeur du Programme des bourses d’excellence du millénaire; et Guy Berthiaume, vice-recteur aux affaires publiques et au développement.

Le 26 janvier dernier, plus d’une centaine de lauréats étaient réunis pour une cérémonie de remises de bourses dans le Hall d’honneur de l’Université. Plus de 30 bourses d’excellence ont été offertes à des étudiants qui se sont particulièrement distingués par leur travail assidu et l’excellence de leur dossier scolaire. Trente-sept bourses d’accueil ont été remises à des collégiens nouvellement inscrits au baccalauréat ou à une majeure et 15 bourses d’excellence du millénaire ont aussi été attribuées. Rappelons que ces bourses viennent en aide aux étudiants qui s’illustrent des points de vue des résultats scolaires, du leadership, de l’innovation et de l’engagement communautaire.

À cette occasion, Paul Foster, président de Mille et un métiers, a décerné 11 bourses à des étudiants handicapés afin de leur permettre d’accéder au marché du travail.

Le recteur, Robert Lacroix, s’est réjoui de voir réunies une fondation gouvernementale, une entreprise à but non lucratif et une université autour d’un même but: faciliter l’accès des étudiants à l’enseignement supérieur.

L’Université a connu une expansion fulgurante

Malgré un sous-financement permanent, l’UdeM a plusieurs réalisations remarquables à son actif: au cours des cinq dernières années, la population étudiante a crû de plus de 27 % et ses fonds de recherche ont connu une hausse de plus de 150 %, pour atteindre 446 M$ en 2003-2004.

Tels sont quelques-uns des accomplissements que le recteur Robert Lacroix a soulignés le 8 février lorsqu’il a présenté le rapport d’activité de l’établissement à la Commission de l’éducation de l’Assemblée nationale.
«Ce développement exceptionnel profite à nos étudiants mais aussi à nos professeurs, nos chercheurs, nos partenaires et la société québécoise dans son ensemble», a fait remarquer M. Lacroix.

Le recteur a toutefois mis les membres de la Commission  en garde contre le «mirage» que ces excellents résultats peuvent produire. En raison d’un sous-financement chronique, l’Université s’essouffle à tenter de joindre les deux bouts. Il a mentionné, à titre d’exemple, que, malgré l’acquisition et la construction de nouveaux immeubles, l’UdeM demeurait la moins bien dotée des 10 grandes universités canadiennes pour ce qui est de l’espace, soit 21 m2 par étudiant comparativement à une moyenne de 29 m2.

Le recteur a rappelé que les universités québécoises faisaient face à un désavantage évalué à 375 M$ annuellement par rapport à leurs concurrentes canadiennes. D’ailleurs, en juin dernier, la Commission de l’éducation reconnaissait, dans un rapport ayant recueilli l’unanimité de ses membres, que les universités du Québec étaient dans un état de sous-financement chronique.

Polytechnique inaugure son laboratoire Polynov


Inauguré le 8 février par l’École Polytechnique en présence du ministre de l’Éducation, Pierre Reid, le laboratoire Polynov, du Centre de recherche en plasturgie et composites (CREPEC), se spécialise dans les polymères.

Doté d’un budget total de plus de 10 M$, Polynov est financé en majeure partie par la Fondation canadienne pour l’innovation et le ministère de l’Éducation du Québec (3,75 M$ chacun) ainsi que par des partenaires privés, dont Crompton Davis-Standard (Pawcatuck, aux États-Unis), le principal fournisseur de l’équipement, et le Groupe Lavergne (Anjou), qui prête l’emplacement accueillant le laboratoire. «C’est grâce à des maillages entre l’entreprise privée et le secteur public que les établissements d’enseignement universitaire réussissent à tirer leur épingle du jeu en matière de financement de la recherche», a expliqué le directeur général de Polytechnique, Robert L. Papineau.

La flexibilité du laboratoire permet de couvrir plusieurs procédés de mise en forme et les marchés visés sont donc innombrables: matériaux de construction, papiers spécialisés, automobiles, produits d’hygiène, emballages alimentaires, etc.

Ces installations seront utilisées par des étudiants des cycles supérieurs ainsi que par des industries et autres organismes à l’occasion de projets de recherche contractuelle.



 
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