Édition du 21 février 2005 / volume 39, numéro 22
 
  L’Université crée un programme coopératif en informatique
L’intérêt pour les études universitaires en informatique est en baisse partout au Québec

Sylvie Normandeau

À l’issue d’une réflexion menée à la fin de 2004 sur plusieurs aspects de ses activités et à laquelle participaient des représentants de plusieurs grandes entreprises électroniques, le Département d’informatique et de recherche opérationnelle (DIRO) a décidé de modifier ses programmes afin d’y instaurer un volet coopératif. À compter de septembre prochain, le baccalauréat spécialisé en informatique comptera donc une option «coop.».

Aussi, afin de «hausser le niveau de défi offert aux étudiants intéressés et capables» pour les inciter à entreprendre des études aux cycles supérieurs, le DIRO a décidé de procéder à l’implantation d’un «cheminement Honor». Comme l’expression le laisse entendre, ce cheminement particulier vise le recrutement des étudiants les plus prometteurs pour une carrière en recherche. En passant de façon accélérée du baccalauréat au doctorat, ils seront orientés dans cette voie plutôt que vers le marché du travail. Le recrutement des étudiants se fera après que ceux-ci auront obtenu 45 crédits dans le programme.

Selon la vice-doyenne aux études à la Faculté des arts et des sciences, Sylvie Normandeau, qui a présenté le projet à la séance de la Commission des études du 15 février, cette modification aura également comme conséquence de faciliter les collaborations entre le DIRO et les autres départements dans le but de créer des programmes bidisciplinaires.

Mme Normandeau a mentionné que l’intérêt pour les études universitaires en informatique était en baisse partout au Québec et que l’Université de Montréal n’échappait malheureusement pas à cette tendance.

Bidisciplinaire linguistique et psychologie

Le Département de linguistique et de traduction s’unit au Département de psychologie afin de créer un programme d’études liant ces disciplines. On estime que ce nouveau programme bidisciplinaire attirera de nouvelles clientèles tout en répondant mieux aux demandes des étudiants actuels.

Ce programme répond à deux objectifs: la formation scientifique et la formation professionnelle. Depuis des années, a mentionné la vice-doyenne, des professeurs des deux départements collaborent à différents projets de recherche ayant pour thème par exemple l’aphasie et la démence légère chez les personnes âgées. Plusieurs étudiants souhaiteraient entreprendre des recherches dans ces domaines.

Les orthophonistes sont actuellement formés au deuxième cycle. Mais les besoins en orthophonistes sont grands sur le marché du travail et seulement quelques programmes de premier cycle mènent à la maitrise. Le programme proposé ici offrira donc une nouvelle voie pour accéder à cette formation.

Selon Mme Normandeau, environ une dizaine d’étudiants par an devraient être intéressés par ce nouveau programme.

Modifications à la FEP

Jean-Marc Boudrias, doyen de la FEP

Par ailleurs, à la Faculté de l’éducation permanente (FEP), on procèdera à des modifications majeures dans deux programmes fort populaires: le certificat général en communication appliquée et le certificat en relations publiques. Selon un sondage mené par la FEP en 2002, plus de la moitié des étudiants à temps complet de la Faculté (soit 55 % du nombre) visent un baccalauréat par cumul de certificats. Afin de tenir compte de la complémentarité entre les programmes de communication, les responsables ont réaménagé l’offre de cours.

Le certificat général en communication appliquée, qui compte 425 étudiants, est jugé trop axé sur les relations publiques. Par exemple, six cours se rapportent directement à cette discipline, ce qui désavantage les étudiants qui comptent cumuler les deux certificats en vue d’un baccalauréat. Dans le certificat remanié, aucun cours ne sera créé, mais on réactive certains cours suspendus et l’on en transforme d’autres.

Au certificat en relations publiques, où 475 étudiants sont actuellement inscrits, on veut consolider la notoriété de la formation et la rendre plus compétitive par rapport à ce qui se fait ailleurs. Sept nouveaux cours seront donc offerts pour tenir compte des dernières exigences du marché du travail. Ce certificat exige des nouveaux étudiants au moins deux années d’expérience en relations publiques.

Inscriptions d’automne: bonnes nouvelles

Le registraire Fernand Boucher a rassuré les membres de la Commission des études au sujet des statistiques pour le trimestre de l’automne 2005. En date du 11 février, les demandes d’admission sont en hausse de 8 % tous cycles confondus. Les augmentations sont particulièrement significatives au deuxième cycle (+9 %) et au troisième (+15 %). Il s’agit, bien entendu, de résultats préliminaires.

Mathieu-Robert Sauvé



 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement