Édition du 21 mars 2005 / volume 39, numéro 25
 
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Le Fonds de dotation de l’UdeM franchit le cap des 100 M$ - Centraide-UdeM: l’objectif est dépassé! -

Le Fonds de dotation de l’UdeM franchit le cap des 100 M$
La tradition de philanthropie universitaire est toute récente dans le Québec francophone, mais les choses ont commencé à changer

Au centre à gauche, Françoise Gervais-Hérald à la remise, le 8 mars, des premières bourses du fonds créé par un don testamentaire de son mari. Elle est entourée, de gauche à droite, du recteur, Robert Lacroix, des boursiers Jonathan Petit, Ingrid Rodriguez-Santibanez, Karen Rivard, Gabriel Garcia Herrera, Isabelle Vaillant, Marie-Jeanne Rivard, Sophie Galvao, Annie Castonguay, Julie Desrosiers et Daniel Poitras, ainsi que du vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Guy Berthiaume.

Au 31 janvier 2005, le Fonds de dotation de l’Université de Montréal franchissait le seuil psychologique des 100 M$ pour atteindre 102 M$. Le vice-recteur aux affaires publiques et au développement, Guy Berthiaume, se réjouit de cette situation qui favorise la consolidation du financement de la recherche et l’offre de bourses à l’Université.

«L’objectif du Fonds de dotation n’est pas de viser le rendement maximal avec des placements à haut risque, mais d’assurer des revenus stables qui permettent de financer des chaires de recherche et d’aider les étudiants en leur accordant des bourses d’études», explique le vice-recteur.

Néanmoins, avec l’atteinte des 100 M$, le comité de gestion du Fonds peut envisager des véhicules financiers plus complexes et plus intéressants.

Le Fonds de dotation est constitué de plus de 400 fonds capitalisés et personnalisés, ce qui inclut les fonds de toutes les chaires de recherche. Pour qu’un fonds soit capitalisé, il doit atteindre un total de 60 000 $ pour un fonds de bourses et de 1,5 M$ pour une chaire. L’objectif des gestionnaires est de pouvoir capitaliser 40 % des quelque 20 M$ récoltés annuellement, objectif qui a été réalisé au cours des quatre dernières années. «Ceci a été possible à la fois grâce aux nouveaux dons et grâce aux revenus de placements», précise M. Berthiaume.

L’autre part de 60 % est répartie dans les fonds courants et utilisée pour l’acquisition d’équipements, le soutien à l’enseignement ou d’autres dépenses de fonctionnement.

Des dons exemplaires

Les fonds capitalisés sont personnalisés, ce qui veut dire que le donateur peut choisir si son don sera affecté à des bourses ou à une chaire. Un exemple récent de création d’un fonds personnalisé est le Fonds de bourses Gaston-Hérald. Ce fonds a été institué grâce à un don testamentaire de plus de un million de dollars de la part de M. Hérald, qui était diplômé du Département de chimie.


«Conformément à la volonté du donateur, ce fonds servira à offrir des bourses à des étudiants aux prises avec des difficultés financières afin de les aider à poursuivre leurs études», indique le vice-recteur. Le 8 mars dernier, un premier groupe d’étudiants se sont vu remettre les 15 premières bourses Gaston-Hérald de 2000 $ au cours d’une cérémonie à laquelle assistait Françoise Gervais-Hérald, qui poursuit l’œuvre de son conjoint.

«Pour l’Université de Montréal, il est essentiel de pouvoir compter sur la stabilité de tels fonds pour ne pas avoir à repartir à zéro chaque année, poursuit Guy Berthiaume. Les fonds capitalisés assurent ainsi la pérennité du financement de la recherche et de la remise de bourses.»

Les avoirs actuels du Fonds

de dotation placent l’UdeM au 20e rang des universités canadiennes pour l’importance de tels fonds. Si l’on y ajoute celui de HEC Montréal, elle gagne quelques échelons pour se situer au même rang que l’Université Laval, mais loin derrière l’Université McGill, qui occupe le deuxième rang au pays avec un total de 736 M$ en fonds de dotation en 2003.

La côte parait longue à remonter, mais le vice-recteur Berthiaume rappelle que la tradition de philanthropie universitaire est toute récente dans le Québec francophone et encore plus celle du don testamentaire. Les réussites des dernières années devraient encourager les dons exemplaires, espère-t-on au Fonds de développement de l’UdeM.

Daniel Baril

Centraide-UdeM: l’objectif est dépassé!

Céline Pilon

La campagne de souscription a permis d’amasser 25 000 $ de plus que le montant récolté l’an dernier
La collecte de fonds 2004 de Centraide, lancée sur le campus le printemps dernier, a permis de recueillir jusqu’à présent 306 312 $. C’est le chiffre qu’indiquait le thermomètre de l’organisme le 3 février, montrant que l’objectif de 305 000 $ a été atteint et même légèrement dépassé.

«Un tel résultat n’aurait pu être enregistré sans le dévouement des auxiliaires à l’intérieur de chacune des unités de l’établissement, a déclaré la directrice de la campagne campus, Céline Pilon, en saluant la qualité de leur engagement. Cela confirme qu’une culture de l’entraide est solidement implantée à l’Université.»
L’an dernier, les dons amassés ont atteint le cap des 280 000 $, soit 20 000 $ de plus que prévu. Les fonds récoltés en 2002 s’élevaient à 252 000 $.

Mme Pilon, qui dirige la campagne Centraide-UdeM depuis de nombreuses années, tient à remercier tous les responsables de la sollicitation et les bénévoles de chaque unité, rappelant que la grande majorité des dons sont versés par les employés, le plus souvent au moyen de la déduction sur le salaire. Mais une telle campagne de souscription implique aussi de structurer la sollicitation auprès des retraités, des étudiants et des organisations présentes dans la communauté universitaire ainsi que l’approche de sollicitation auprès des grands donateurs, ceux qui contribuent pour 1000 $ et plus.

Au comité d’organisation de la campagne Centraide-UdeM, Mme Pilon était appuyée par Jean Porret, directeur retraité du Service d’action humanitaire et communautaire et président de la campagne Centraide-UdeM, Alexandre Chabot, chef du cabinet du recteur, Alain Vienneau, directeur du Service d’action humanitaire et communautaire, et Ronald Prégent, adjoint au directeur des communications et du recrutement. Les autres membres étaient Ani Élizabeth Chénier et Gabrielle Richard, toutes les deux étudiantes en anthropologie, France Larue, technicienne en coordination de travail de bureau au Bureau de la planification des espaces, et Sybilla Pijet, chargée de projet aux Services aux étudiants.
Pour faire un don, visitez le site de Centraide-UdeM: < www.centraide.umontreal.ca >.

Dominique Nancy

 

 

 

 

 

 

 

 

 



 
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Université de Montréal, Direction des communications et du recrutement