Édition du 28 mars 2005 / volume 39, numéro 26
 
  Le café-bar La brunante prend des allures de grande boite à chansons
François Désaulniers et sa bande séduisent leur public

L’auteur-compositeur-interprète François Désaulniers et son groupe se sont produits le 18 mars au café-bar La brunante.

Une soixantaine de personnes ont assisté au spectacle organisé le 18 mars à l’occasion de la Semaine du français et de la francophonie par le Centre de communication écrite au café-bar La brunante, qui avait pris des allures de grande boite à chansons avec lumières tamisées et musiciens de l’UdeM.

François Désaulniers, auteur-compositeur-interprète montant du monde de la chanson québécoise et diplômé du Département d’études françaises, a fait découvrir à l’auditoire quelques pièces tirées de son premier album, une œuvre pleine d’humour empreinte d’une généreuse portion de tendresse.

Originaire de Saint-Tite, en Mauricie, le poète, chanteur, guitariste, harmoniste et saxophoniste de 27 ans était accompagné du bassiste Sébastien Salicetti, diplômé de la Faculté de musique, et de Élisabeth Leroux, Ève Darcy et François Noël, tous trois de la Faculté de médecine, ainsi que de Patrick Doane, du Département de physique. Richard Fortier complétait la formation.    

En duo, en trio, en chœur ou en solo, ils ont interprété leurs textes préférés des grands noms de la chanson française et québécoise: Aznavour, Trenet, Barbara, Ferré, Gainsbourg, Ferland, Vigneault et Bélanger, en plus de ressusciter l’espace d’une soirée, au grand plaisir du public, Piaf, Vian et Brassens. «Ces artistes d’il y a 35 ou 40 ans sont tellement contemporains! Leurs chansons peuvent toucher toutes les générations. Celles écrites il y a 30 ans plaisent à ceux qui les ont connues à cette époque, mais séduisent également les jeunes parce que, fondamentalement, l’être humain ne change pas beaucoup», a affirmé François Désaulniers.

Bien que l’assistance ait été beaucoup moins nombreuse que prévu (à cause de la grève des étudiants), les musiciens et interprètes en ont mis plein la vue et les oreilles aux spectateurs, entonnant de grands succès comme Je chante, Je t’aime AIME, La chanson de la langue française, Le front de bœuf, Avant de m’assagir et Le premier soir des noces. Parmi les gens présents, certains connaissaient si bien les paroles des chansons qu’ils les fredonnaient. Les bravos enthousiastes retentissaient entre les chansons.

Les joyeux troubadours n’ont pas été chiches de leur temps puisque le spectacle, qui devait initialement se terminer à 21 h 30, s’est prolongé jusqu’à 22 h 15.

«C’est la troisième fois que les membres du groupe se réunissent au café-bar de l’Université», a expliqué à Forum Lorraine Camerlain, directrice du Centre de communication écrite. Ils ont accepté de faire ce spectacle dans ce cadre, car ils ont l’amour de la musique et de la langue française, bien sûr, mais aussi parce qu’ils estiment avoir une dette envers Mme Camerlain.

«C’est à l’initiative de Lorraine que nous nous sommes rencontrés, précise François Désaulniers. Nous lui en sommes reconnaissants.» Pour la directrice du Centre, cet heureux hasard fait partie des plaisirs de la vie. «Lorsque nous préparions le programme des activités pour la Francofête (de l’Office québécois de la langue française), j’ai aussitôt pensé à eux, dit-elle. “C’est une langue belle…” et rien de tel que la chanson pour la célébrer dans toute sa splendeur!»

Dominique Nancy



 
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