Édition du 18 avril 2005 / volume 39, numéro 28
 
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Création de la Chaire Power Corporation du Canada - L’actif du Régime de retraite dépasse les 2 G$ - Les champions des mots croisés - Les souffleurs de verre réunis à l'UdeM - Création d'une chaire en cardiologie - Les Carabins rendent hommage au recteur

Création de la Chaire Power Corporation du Canada en sciences physiologiques

De gauche à droite sur notre photo, le Dr Jean-Claude Lacaille, directeur du Département de physiologie, Guy Berthiaume, vice-recteur aux affaires publiques et au développement, M. Lacroix, le Dr Jean L. Rouleau, doyen de la Faculté de médecine, et M. Desmarais.

L’Université a inauguré, le 29 mars en présence de nombreuses personnalités des secteurs des affaires, des sciences et de la santé, la Chaire Power Corporation du Canada en sciences physiologiques. Cette chaire constituera un instrument efficace pour la promotion et le développement de la recherche, de la formation et de la diffusion du savoir en matière de physiologie.

La Chaire bénéficie d’un puissant levier financier de la part de Power Corporation du Canada, qui y contribue à hauteur de 2,5 M$.

«Chez Power Corporation du Canada, nous sommes évidemment très honorés de pouvoir être associés à l’Université de Montréal pour une telle initiative. Son leadership dans le domaine de la physiologie et des neurosciences se reflètera non seulement dans l’ensemble de notre communauté, mais également chez tous ceux et celles qui dans le monde profiteront des avancées technologiques que les recherches de cette chaire auront permises», a affirmé André Desmarais, président et cochef de la direction de Power Corporation du Canada.

Pour le recteur, Robert Lacroix, «le geste de Power Corporation du Canada vient s’intégrer efficacement dans l’œuvre amorcée par son fondateur, Paul-G. Desmarais, un homme dont la générosité envers l’Université est légendaire. En effet, la nouvelle chaire sera logée dans le pavillon Paul-G.-Desmarais, qui abrite déjà le Département de physiologie et plusieurs unités de recherche en sciences de la santé.»

La physiologie étudie les fonctions et les propriétés des organes et des tissus des êtres vivants. Avec la découverte du génome, la physiologie effectue le lien entre les connaissances acquises de la génomique fonctionnelle et de la protéomique et les fonctions des cellules, des organes et de l’organisme entier. La physiologie établit ce lien dans le contexte des mécanismes pathophysiologiques.

L’actif du Régime de retraite dépasse les 2 G$

Andrée Mayrand

Le RRUM est en bonne santé financière

Pour la première fois de son histoire, l’actif net du Régime de retraite de l’UdeM (RRUM) a dépassé les 2 G$ pour atteindre précisément 2,02 G$ au 31 décembre 2004. C’est ce que révèle le rapport des vérificateurs externes, déposé le 15 avril.

«Cet actif fait du fonds de retraite de l’Université la deuxième caisse de retraite universitaire en importance au Canada», affirme Andrée Mayrand, directrice de la gestion des placements au RRUM. La caisse se situe entre le 60e et le 70e rang de toutes les caisses de retraite du pays, entreprises privées et organismes publics confondus.

En 10 ans, l’actif a plus que doublé puisqu’il se situait légèrement sous le seuil du milliard en 1994. Lors de sa création, en 1956, le fonds disposait d’un avoir de 1,75 M$.

Pour l’année 2004, le taux de rendement a été de 11,65 %, ce qui place la caisse un peu au-dessus du seuil du premier quartile (16e rang percentile) des caisses de retraite canadiennes de 250 M$ et plus du groupe RBC (Banque Royale du Canada). La médiane de rendement pour cette même année a été de 10,54 %.

Sur cinq ans, le taux de rendement a été de 7,27 %, ce qui est près du double du rendement cible visé de 3,84%. À cette échelle, l’UdeM maintient sa place dans le premier quartile (18e rang percentile) du groupe RBC. Pour la même période, l’inflation a été de 2,4 %.

Avec un taux de capitalisation de 102 % calculé par l’actuaire du Régime lors de la dernière évaluation actuarielle au 31 janvier 2004, le RRUM est «en position d’équilibre et en bonne santé financière», estime Jacques Lucier, président du Comité de retraite.

Les champions des mots croisés

De gauche à droite sur notre photo: Mme Jetté, Yves Daignault, représentant de la maison Robert, Mme Lemarier, M. Jacquin et Mme Camerlain

Le Centre de communication écrite (CEE) a décerné, le 11 avril, ses prix aux gagnants du concours de mots croisés publiés dans l’édition de Forum du 14 mars, à l’occasion de la Semaine du français. Les membres de la communauté universitaire ont été nombreux à y participer: la directrice du CEE, Lorraine Camerlain, a reçu 482 réponses. Dix noms ont été pigés parmi les participants (en fait, 18 noms ont été tirés au sort dont 8 ne présentaient pas la grille-réponse impeccable recherchée). C’est un étudiant en médecine, Grégory Jacquin, qui a gagné le premier prix, un chèque de 750 $. Le deuxième prix est allé à Nicole Jetté, qui est titulaire d’un doctorat en philosophie et qui étudie présentement à la Faculté de droit. Mme Jetté, dont les mots croisés sont le passetemps favori, a reçu Le Grand Robert de la langue française. Le troisième prix, constitué du Petit Robert et du Petit Robert des noms propres, a été remis à Yolande Lemarier, étudiante à la Faculté des arts et des sciences en études allemandes, qui a la passion des mots croisés. Elle dit avoir découvert «deux ou trois nouveaux mots» dans la Supergrille signée Michel Hannequart. La grille-réponse se trouve sur le site du CEE.


 

Les souffleurs de verre réunis à l’Université de Montréal

Cédric Ginart

La section canadienne de l’American Scientific Glassblower Society tient sa réunion annuelle à l’UdeM le 30 avril. On y attend une trentaine de souffleurs de verre «scientifiques» du Canada. «Le but de ces rencontres est d’échanger de l’information sur les nouvelles techniques. Les procédés changent, et c’est important pour nous de demeurer à jour», explique Cédric Ginart.

Seule personne à occuper cette fonction à l’Université (plus précisément au Département de chimie), Cédric Ginart répond aux demandes de chercheurs qui ont des besoins particuliers. «Cela leur évite d’acheminer leurs demandes à des entreprises commerciales. Nous pouvons y répondre de façon plus rapide.»

Âgé de 30 ans, Cédric Ginart est diplômé de l’École Dorian, à Paris. Comme il le confiait à Forum en septembre 2003, il s’est intéressé au verre au cours de ses études universitaires de biochimie. «Quand je suis entré à l’université, il y avait dans le programme un cours obligatoire de soufflage du verre. J’ai eu le coup de foudre», relatait-il. Une décennie plus tard, sont intérêt est toujours aussi vif. Il lui arrive de consacrer ses soirées et ses weekends à la fabrication d’œuvres plus artistiques: insectes en cristal, lampes et coupes décoratives.

Mathieu-Robert Sauvé

Création de la Chaire Philippa et Marvin Carsley en cardiologie

De gauche à droite, Jean L. Rouleau, doyen de la Faculté de médecine, le recteur, Mario Talajic, titulaire de la Chaire, Marvin Carsley et Philippa Carsley.

L’Université et l’Institut de cardiologie de Montréal (ICM) ont annoncé, le 30 mars, le lancement de la Chaire Philippa et Marvin Carsley en cardiologie, la première chaire de ce type au Québec. Elle bénéficie d’un financement de 2 M$ provenant du philanthrope montréalais Marvin Carsley (1,5 M$), de la Fondation de l’Institut de cardiologie de Montréal (250 000 $), de la Faculté de médecine (125 000 $) et de l’UdeM (125 000 $).

Cette chaire de recherche a été confiée au Dr Mario Talajic, chef du service de médecine de l’ICM et professeur titulaire de médecine à la Faculté de médecine. Grâce à cette chaire, l’ICM se dotera d’un programme de recherche axé sur la génétique et la pharmacogénomique cardiaques. La Chaire comprendra également un volet pratique: une clinique consacrée aux maladies cardiaques génétiques sera mise sur pied. 

«Dorénavant, souffrir d’une maladie cardiaque dont la cause est génétique ne sera plus une fatalité. Grâce aux efforts des chercheurs, les cardiologues pourront établir des diagnostics très tôt
et personnaliser les traitements qui auront des effets optimaux», a souligné Jean-Yves Leblanc, vice-président du conseil d’administration de l’ICM.

Au Québec, plusieurs maladies cardiaques sont d’origine génétique. Certaines maladies génétiques rares peuvent avoir des conséquences graves comme la mort subite chez de jeunes patients. Dans le cas des maladies coronariennes, qui touchent particulièrement les Québécois, de 20 à 30 % de la population présentent des prédispositions génétiques à ce type de pathologie.

Les Carabins rendent hommage au recteur Robert Lacroix

Le recteur reçoit son prix, un tableau de Louise Perron tiré d’une photo, des mains du directeur général du CEPSUM, Paul Krivicky.

À chaque gala Méritas, les Carabins profitent de l’occasion qui leur est offerte pour rendre un hommage bien particulier à une personne qui s’est illustrée par ses qualités de bâtisseur. Cet honneur, nommé le Méritas Distinction, a cette année été remis à l’une des personnes les plus marquantes du développement du sport d’excellence, le recteur Robert Lacroix.

Depuis sa relance en 1995, le programme a connu la plus forte croissance au pays pour ce qui est du nombre d’équipes et d’athlètes et des résultats obtenus. «M. Lacroix a été au cœur des décisions qui ont contribué à notre remarquable expansion. Il a cru au projet que représentent les Carabins et l’a appuyé avec la même passion qui caractérise nos athlètes», a mentionné Manon Simard, qui dirige le programme de sport d’excellence depuis une dizaine d’années.

Parmi les réalisations du recteur, soulignons la mise sur pied du Club des gouverneurs, comité formé de personnalités du milieu des affaires qui a réuni jusqu’ici 1,4 M$ pour assurer le financement des activités des équipes de l’UdeM. Il a également joué un rôle de premier plan dans le financement des rénovations, de l’ordre de 15 M$, effectuées au CEPSUM au cours des dernières années. La réfection du plancher des gymnases, des vestiaires, du stade extérieur et de la piscine, l’ajout d’une salle de musculation sans oublier l’implantation de la Clinique de médecine du sport du CHUM et de l’UdeM, située à même le CEPSUM, ont grandement amélioré le quotidien des athlètes.

En reconnaissance de son apport exceptionnel, le recteur, qui a reçu une ovation de la part des athlètes, entraineurs et partenaires des Carabins, s’est vu remettre une peinture commémorant son fameux botté au match inaugural de l’équipe de football.

Benoit Mongeon
Collaboration spéciale



 
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