Édition du 2 mai 2005 / volume 39, numéro 29
 
  Budget : les nouvelles ne sont ni bonnes ni mauvaises
Assemblée universitaire

Michel Trahan

Il a beaucoup été question de gros sous à la séance de l’Assemblée universitaire du 25 avril. Ainsi, commentant l’information partielle du dernier budget provincial, le recteur estime que «nous évitons le pire l’an prochain».

«Ce sera un budget de reconduction. Ce n’est pas une très bonne nouvelle. Ce n’est pas non plus une mauvaise nouvelle», a observé M. Lacroix.

Le recteur a toutefois souligné que la moitié de l’augmentation du budget du ministère de l’Éducation (MEQ) ira aux universités, ce qui représente 155 M$. Mais la situation restera nébuleuse jusqu’à ce que les responsables des universités rencontrent les gens du MEQ à la fin mai. Quant aux crédits alloués aux fonds de recherche, là encore, le pire est évité puisque les budgets restent inchangés.

L’Assemblée universitaire a également pris connaissance du budget de fonctionnement de l’établissement pour l’année prochaine. Le vice-recteur exécutif, Michel Trahan, a indiqué que l’équilibre budgétaire était au menu, mais que cela ne devrait pas empêcher l’Université de continuer à engager des professeurs.

Le montant des subventions de fonctionnement pour l’année 2005-2006 s’élève à 361,5 M$. et les droits de scolarité à 65,4 M$. Ces droits apporteront 1 M$ de plus l’an prochain, en raison de la hausse attendue de 600 étudiants (équivalents temps plein). Pour les deux années suivantes, des augmentations respectives de 400 et de 200 étudiants sont prévues.

«Il y a un ralentissement de la croissance», a résumé M. Trahan.

Qu’est-ce que la collégialité?

Les membres de l’Assemblée ont continué de débattre du processus ayant conduit à la nomination de Luc Vinet. Certains s’inquiètent de ce que la collégialité essentielle au bon fonctionnement de l’établissement ait été sérieusement malmenée dans le processus.

Pour sa part, le recteur, Robert Lacroix, s’est montré totalement en désaccord avec les préoccupations exprimées, faisant valoir que l’ensemble du processus avait au contraire été respecté.

«J’ai un peu l’impression qu’on est davantage en train de créer une crise que de tenter d’en dénouer une», a-t-il lancé.

M. Lacroix a rappelé que les gens se sont largement exprimés au cours des consultations ayant mené à la nomination de M. Vinet. Il a aussi noté que le Conseil de l’Université «n’a pas sorti d’un chapeau le nom d’un candidat qui n’avait jamais été mentionné. C’est quelqu’un qui avait des appuis.»

De son côté, dans une lettre aux membres de l’Assemblée universitaire, la doyenne de la Faculté de l’aménagement, Irène Cinq-Mars, souhaite que le Conseil rétablisse un dialogue avec la communauté universitaire et l’Assemblée. Mme Cinq-Mars présidait le comité de consultation pour la nomination du prochain recteur et, comme on le sait, sa recommandation n’a pas été suivie par le Conseil. Mme Cinq-Mars explique que son inquiétude est ravivée par une lettre ouverte des professeurs, que Forum publie en page 9.

Paule des Rivières



 
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