Édition du 16 mai 2005 / volume 39, numéro 30
 
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La recherche opérationnelle en réseau - Techniques numériques et design industriel - Jean Duhaime, doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions

La recherche opérationnelle en réseau

Daniel Racette, Robert Papineau et Louis Maheu

La recherche opérationnelle a désormais son réseau, qui a pu devenir réalité grâce à la collaboration de l’Université, de l’École polytechnique et de HEC Montréal. Lancé officiellement le 3 mai, le Réseau en recherche opérationnelle de Montréal apportera une nouvelle visibilité à un important noyau de chercheurs. Recrutement et financement seront ainsi mieux servis, estiment les artisans de ce nouveau réseau.

«Travailler avec les écoles affiliées n’a pas tout le temps été facile. Nous n’avons pas toujours brillé par notre capacité à mettre en commun nos ressources ces dernières années. En ce sens, nous accomplissons un pas de géant», a souligné Louis Maheu, doyen de la Faculté des études supérieures. François Duchesneau, vice-recteur à la planification et aux relations internationales, Robert Papineau, directeur général de Polytechnique, et Daniel Racette, directeur des programmes à HEC Montréal, représentaient leurs établissements respectifs à la signature de l’entente. Un conseil de direction, un comité de gestion et un comité consultatif seront mis sur pied.

Quelque 35 professeurs des trois établissements font de la recherche opérationnelle, privilégiée ici depuis 30 ans. La majorité des chercheurs en recherche opérationnelle sont membres du Centre de recherche sur les transports ou du Groupe d’étude et de recherche en analyse des décisions. 

Enfin, répondant à ceux qui se demandent en quoi consiste la recherche dite opérationnelle, le directeur général du Centre interuniversitaire de recherche en analyse des organisations, Jean-Marc Rousseau, a offert ce résumé: «Nous sommes là pour que les choses marchent relativement bien.» Il a cité en exemple les casse-tête que doivent résoudre les compagnies d’aviation en jonglant avec les horaires (des passagers et du personnel), le trafic aérien, les destinations à desservir, etc. 

Techniques numériques et design industriel

De gauche à droite, Irène Cinq-Mars, doyenne de la Faculté de l’aménagement, le recteur Robert Lacroix, Alban Asselin, directeur général de l’Institut Hexagram, Philippe Lalande, responsable de Formlab, et Isabelle Bombardier, administratrice à la Fondation J. Armand Bombardier.

Le 23 mars dernier, l’École de design industriel de la Faculté de l’aménagement inaugurait Formlab, un laboratoire de modélisation avancée et de prototypage rapide. Consacré à la recherche sur l’application des techniques numériques en design industriel, ce laboratoire est unique en son genre au Canada. Avec ses équipements spécialisés permettant la modélisation de géométries complexes et leur reproduction en ABS ou en polycarbonate, Formlab compte devenir un lieu de développement du savoir qui incitera les étudiants à se diriger vers le programme de maitrise en sciences appliquées, option «design et complexité», et vers le programme de doctorat de la Faculté de l’aménagement.

Formlab est né grâce à la contribution de la Fondation J. Armand Bombardier et à une subvention attribuée par la Fondation canadienne pour l’innovation (FCI). Avec un budget de plus de un million de dollars, Formlab regroupe des postes informatiques performants, un périphérique de saisie haptique, un numériseur 3D à double foyer, un appareil de prototypage rapide de type fusion-déposition et un ensemble d’appareils permettant le moulage sous vide.

Le professeur responsable de Formlab, Philippe Lalande, est membre de l’Institut Hexagram, un regroupement d’une soixantaine de chercheurs de l’Université du Québec à Montréal, de l’Université Concordia et de l’Université de Montréal. Grâce à une subvention de la FCI de près de 18 M$, Hexagram travaille à la création d’un réseau de laboratoires, répartis sur ces trois campus montréalais, consacrés à la recherche dans le domaine des arts médiatiques. Des ententes interuniversitaires permettent l’accès aux équipements de ces laboratoires à tous les chercheurs membres d’Hexagram.

Jean Duhaime, doyen de la Faculté de théologie et de sciences des religions

Jean Duhaime

Jean Duhaime, professeur titulaire à la Faculté de théologie et de sciences des religions, vient d’être nommé doyen par le modérateur des facultés ecclésiastiques, le cardinal Jean-Claude Turcotte, avec l’agrément du Conseil de l’Université. M. Duhaime entrera en fonction le 1er juin. Il succèdera à Jean-Marc Charron, qui termine son second mandat à ce poste.

Diplômé en études bibliques (Université de Montréal et École biblique et archéologique française de Jérusalem) et en sociologie (UdeM), M. Duhaime est professeur d’interprétation biblique à la Faculté depuis 1976. Son enseignement porte sur les Livres des Prophètes, les Psaumes, les écrits de Sagesse et l’apport des sciences sociales à l’étude de la Bible. Son champ de recherche privilégié est la littérature juive ancienne et les textes de Qumrân, connus aussi sous le nom de manuscrits de la mer Morte. Il s’intéresse également aux nouveaux courants religieux.

M. Duhaime a effectué des séjours de recherche et d’enseignement à Chicago, Jérusalem, Louvain, Oxford et Strasbourg. Il est membre de plusieurs associations et sociétés savantes dont la Catholic Biblical Association, l’Organisation internationale des études qumraniennes et la Society of Biblical Literature. Il assume depuis 2002 la présidence du Dialogue judéo-chrétien de Montréal et dirige aussi la revue Théologiques.

Jean Duhaime a occupé le poste de vice-doyen à deux reprises au cours de sa carrière professorale (1985-1993 et 1997-2001). Le nouveau doyen souhaite que toute la communauté universitaire puisse bénéficier de l’expertise de la Faculté et de ses partenaires pour interpréter le phénomène religieux dans sa diversité actuelle. Il se propose de promouvoir l’essor des sciences des religions, notamment grâce au Centre d’étude des religions, d’accentuer la contribution de la Faculté à des programmes communs et à la mise sur pied de cours en sciences des religions adaptés aux besoins de chaque unité. Il entend favoriser l’ouverture interdisciplinaire, œcuménique et interreligieuse de la théologie herméneutique élaborée à la Faculté et développer la concertation et la collaboration entre les centres universitaires de théologie.



 
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