Édition du 13 juin 2005 / volume 39, numéro 32
 
  Recyclez votre cellulaire et favorisez une bonne cause
En 2005, les déchets issus de matériel de télécommunication représenteront 12 933 tonnes

Organisé par la Fiducie Intègre Emploi pour l’organisme Groupe Plein Emploi en collaboration avec NI Environnement et le secteur Santé et sécurité au travail de la Direction des immeubles de l’UdeM, le projet de récupération des téléphones cellulaires a une valeur sociale et environnementale.

Après son initiative de recyclage avec tri à la source, la Direction des immeubles (DI) consacre d’autres efforts à la cause environnementale en lançant un projet pilote de récupération des téléphones cellulaires. Tous les membres de la communauté universitaire sont invités à disposer de leur appareil usagé dans l’une des 17 boites de récupération situées sur le campus. 

«On pense ainsi amasser quelque 100 cellulaires par semaine, affirme Michel Rouleau, technicien en environnement à la DI et coresponsable du projet. Environ 60 % des téléphones recueillis seront remis en état et revendus et les autres seront recyclés. Les piles rechargeables seront également recueillies et recyclées.»

Avec Suzanne Deguire, coordonnatrice au secteur Santé et sécurité au travail à la DI, M. Rouleau a conçu ce projet dont les fonds récoltés serviront à la réinsertion au travail de personnes ayant eu des problèmes d’alcool, de drogue, de médicaments et de jeu. «La valeur sociale ajoutée à la protection de l’environnement est en lien direct avec la mise en œuvre de l’énoncé de politique environnementale adopté par l’UdeM, souligne le technicien. La récupération des téléphones sera faite par la Fiducie Intègre Emploi au bénéfice de l’organisme Groupe Plein Emploi, qui finance entièrement le projet.» 

De 50 ¢ à 50 $

Renée Brien

«La durée de vie moyenne d’un cellulaire est d’environ 18 mois, signale pour sa part Mme Deguire. Si l’on dresse un bilan de la quantité de déchets que ces appareils représentent au Canada seulement, cela donne froid dans le dos!» Selon les prévisions d’Environnement Canada, la quantité de déchets issus de matériel de télécommunication (téléphones, télécopieurs, cellulaires) s’élèvera à 12 933 tonnes en 2005! 

Par son programme de récupération des téléphones portables, la DI permet de réduire le volume de déchets envoyés dans des sites d’enfouissement grâce au recyclage des téléphones désuets de tous les fabricants et à leur réutilisation par la remise en état et la revente. «Les appareils qui peuvent encore servir seront envoyés à une usine de remise en état, où ils feront l’objet de vérifications approfondies et d’une purge de toutes les données enregistrées, dont les numéros de téléphone, les messages de courriel et tout autre renseignement personnel, explique M. Rouleau.

La directrice générale du Groupe Plein Emploi, Renée Brien, estime toucher 3 $ en moyenne par téléphone. «La valeur de revente d’un cellulaire usagé varie de 50 ¢ à 50 $, indique Mme Brien. Cela dépend de l’âge, de la dimension et de l’état de l’appareil. Ceux plus récents, de taille réduite, procurent plus d’argent tandis que les portables plus anciens, obsolètes ou endommagés en rapportent peu ou pas du tout. Ces téléphones sont mis au rebut de façon écologique.»

Vous pouvez disposer de votre cellulaire usagé dans l’un des 17 points de collecte à l’UdeM, dont un installé à la Faculté de médecine vétérinaire de Saint-Hyacinthe. Les boites de récupération situées dans des endroits névralgiques sont une conception concertée de NI Environnement, de la Fiducie Intègre Emploi et du secteur Santé et sécurité au travail de la DI.

Dominique Nancy



 
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