Sarah Dufour: le coup de foudre pour l’enseignement

Sarah Dufour

«L’enseignement est une passion pour moi. Ça a été un coup de foudre! C’est pourquoi j’ai choisi d’être professeure.»

C’est ainsi que Sarah Dufour décrit son entrée dans le monde de l’enseignement universitaire à l’École de psychoéducation. «Il est extrêmement valorisant de pouvoir transmettre le savoir et c’est un privilège qui nous est accordé de former la relève, mentionne-t-elle. L’enseignement oblige à une mise à jour constante de nos connaissances et cela stimule la recherche.»

Sarah Dufour parle en connaissance de cause puisqu’elle avait déjà une charge de cours à la maitrise en psychoéducation l’hiver dernier. Auparavant, elle a été chargée de cours et chercheuse à l’UQAM, à l’Institut de recherche pour le développement social des jeunes et à l’Université de Sherbrooke.

Spécialisée en psychologie de la famille, Mme Dufour a fait son doctorat à l’UQAM sur la maltraitance des enfants. «L’École de psychoéducation cherchait un professeur dans ce domaine et je crois que je complète bien l’équipe», avoue-t-elle.

Ses travaux de doctorat ont porté plus précisément sur la maltraitance par négligence ou omission. «J’ai étudié le rôle du père et de sa contribution au développement de la santé mentale de la famille en milieu défavorisé. Les pères ont beaucoup de choses à dire, c’est fabuleux! Il y a plusieurs façons d’être un bon père alors qu’on ne valorise que le modèle du père rose. Pour de nombreux pères, c’est le rôle de pourvoyeur qui importe et cela ne devrait pas être dévalorisé.»

L’encadrement des étudiants sera une nouveauté pour Sarah Dufour, mais cette fonction l’emballe tout autant que l’enseignement. «Être près des étudiants est très stimulant pour moi et c’est une tâche que j’entrevois avec beaucoup de bonheur», déclare-t-elle.

Daniel Baril