Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 2 - 6 septembre 2005
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

L’Université veut ouvrir un pavillon étudiant

La nouvelle vice-rectrice à la vie étudiante, Martha Crago, veut favoriser le sentiment d’appartenance des étudiants

L’Université projette l’ouverture d’un pavillon étudiant qui serait un lieu de rencontre et d’activités. Cette idée n’est pas nouvelle, mais elle est aujourd’hui relancée avec vigueur par la nouvelle vice-rectrice à la vie étudiante, Martha Crago.

«Un tel pavillon a été au centre de mon existence lorsque j’étais étudiante [à l’Université McGill], confiait récemment à Forum Mme Crago. Il s’agit d’avoir un lieu où les étudiants pourraient se rencontrer, manger, tenir des activités, etc.».

Mme Crago n’écarte pas la construction éventuelle d’un bâtiment, mais, sachant qu’un tel projet peut prendre du temps, elle aimerait pour commencer trouver un lieu déjà existant, «quelque chose d’intérimaire».

Mais d’abord, cet automne, elle visitera une brochette de campus canadiens qui ont leur maison des étudiants. Elle effectuera cette tournée en compagnie d’un membre de la FAECUM.

La vice-rectrice à la vie étudiante travaille avec Louise-Hélène Richard, directrice des Services aux étudiants (SAE) depuis un an. Au cours d’un récent entretien, Mme Richard a rappelé que les services offerts aux étudiants étaient nombreux mais souvent méconnus.

«Nous proposons une très vaste gamme de services, une des plus complètes qui soit, dont les étudiants qui en profitent sont satisfaits. Mais ces services sont mal connus. Nous voulons donc améliorer la communication avec les étudiants en créant des ponts avec les unités», dit-elle. Car si un étudiant a besoin de soutien psychologique, c’est peut-être son professeur qui est le mieux placé pour s’apercevoir que quelque chose ne va pas.

Un bureau de l’emploi

Par ailleurs, l’Université compte mettre sur pied un bureau de l’emploi en lien avec les études de l’étudiant. «Les étudiants traversent des périodes au cours desquelles ils se demandent s’ils sont sur la bonne voie ou s’ils veulent poursuivre leurs études universitaires. Il y a beaucoup d’inquiétude quant à l’avenir», note Mme Crago. Dans ce contexte, un bureau de l’emploi qui offrirait également une aide psychologique pourrait s’avérer très utile, qu’il s’agisse de rédiger un bon curriculum vitæ, de se préparer adéquatement à une entrevue avec un employeur, de bien connaitre les programmes qui mènent à bon port, etc.

Pour sa part, la directrice des SAE souligne que «ou bien l’étudiant se pose des questions très tôt, car il est incertain de son choix, ou bien il ne s’en pose aucune et il se réveille lorsqu’il obtient son diplôme». Et il est alors très tard. Par exemple, elle rappelle que certains ignorent qu’une multitude de programmes d’échanges existent, lesquels renforcent ultérieurement les chances des candidats à des emplois sur la scène internationale.

«Un 911 étudiant»

Mais déjà, les SAE ont publié cette année un répertoire étudiant, très bien fait, qui contient une foule d’informations aisément repérables. De plus, les étudiants qui ont des questions peuvent signaler le 343-PLUS et obtenir ainsi des réponses à leurs interrogations. «Les structures ne doivent pas être une source de dédales», résume Mme Richard, fort heureuse de ce «911 étudiant».

Tout comme Mme Crago, Louise-Hélène Richard mentionne que le stress fait partie de la vie de l’étudiant, qui n’a pas nécessairement une idée précise de ce qu’il veut faire ultérieurement. L’an dernier, au Salon des études, la directrice de la promotion et du recrutement à la Direction des communications et du recrutement, Hélène Bernier, avait prévu un service de consultation professionnelle. «Nous avons été débordés», rapporte Mme Richard.

Il faut dire que la vie universitaire est complexe. Et à l’heure de ce que Mme Richard appelle la «génération instantanée», il faut répondre aux besoins rapidement, «sinon, les étudiants se découragent».

Une chose est certaine cependant, la création d’un poste de vice-recteur à la vie étudiante ne laisse aucun doute sur la priorité accordée à la vie de l’étudiant. Mme Crago aime voir la vie de l’étudiant dans un continuum, dès le moment où il entre à l’Université jusqu’à ce qu’il devienne diplômé et, à ce titre, continue de faire partie de la grande famille universitaire.

Avant l’obtention de son poste, Mme Crago était vice-rectrice adjointe à l’enseignement et doyenne de la Faculté des études supérieures à l’Université McGill. Alors qu’elle était étudiante à cette université, elle a été la première à demander de faire son stage dans un hôpital francophone.

Paule des Rivières

Louise-Hélène Richard

Martha Crago

 

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