Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 2 - 6 septembre 2005
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 Archives de Forum

Raphaëlle Lambert

Un emploi de rêve à l’IRIC

Raphaëlle Lambert

On trouve dans le nouveau pavillon Marcelle-Coutu une plateforme protéomique, une infrastructure pour la manipulation génomique, une plateforme consacrée à la biologie cellulaire et… une nouvelle technicienne de laboratoire en génomique. «Je rêvais de travailler dans un laboratoire dont les recherches étaient liées à mon domaine d’études. Et voilà. C’est ce que je fais», lance Raphaëlle Lambert, tout sourire.

Originaire de Dollard-des-Ormeaux, cette jeune femme de 26 ans a été engagée en juillet dernier par l’Institut de recherche en immunologie et en cancérologie (IRIC), où près de 20 équipes de chercheurs ont pris place dans les nouveaux laboratoires en 2004. Ils n’occupent pour l’instant que la moitié des locaux disponibles, mais on prévoit doubler leur nombre au cours des prochaines années.

«Mon travail consiste principalement à aider les différentes unités de recherche de l’IRIC et les étudiants dans leurs travaux, notamment pour ce qui est du séquençage d’ADN et de l’étude d’expression de gènes. C’est très excitant de participer à autant de projets variés», affirme la biologiste.

Raphaëlle Lambert connait bien le milieu universitaire. Après un baccalauréat en biologie à l’Université de Sherbrooke en 2002, elle a terminé une maitrise en biologie moléculaire à l’Université de Montréal. Sa recherche, menée sous la direction du Dr lan Deng, chercheur à la Faculté de médecine, a porté sur la génétique de l’hypertension, qui touche 20% de la population canadienne. Les résultats de ses travaux ont révélé qu’une région sur le chromosome 18 du génome du rat pourrait être liée à l’hypertension.

«Une prédisposition génétique peut expliquer en partie l’incidence élevée de cette maladie, mais il existe aussi un lien avec nos habitudes de vie», rappelle Raphaëlle Lambert. À son avis, l’hypertension pourrait souvent être diminuée par une saine alimentation et la pratique d’activités physiques. Un conseil qu’elle n’hésite pas à mettre en pratique. Cette adepte du vélo aime beaucoup les voyages et la nature, dont elle sait apprécier les beautés, sac de randonnée sur le dos.

Ses études aux cycles supérieurs à l’UdeM ont marqué de façon définitive son orientation de carrière. «C’est au cégep que j’ai commencé à m’intéresser à la biologie, mais à l’université j’ai découvert la recherche. Ce fut le coup de foudre!» raconte la technicienne.

Elle apprécie son emploi parce qu’il lui permet de travailler avec de grands chercheurs dans un milieu à l’affut des nouvelles techniques et connaissances, mais
aussi d’évoluer dans un environnement dynamique et d’être en contact avec les étudiants. «J’aime la biologie moléculaire et la recherche. À l’IRIC, je suis heureuse comme un poisson dans l’eau.»

Dominique Nancy

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