Hebdomadaire d'information
 
Volume 40 - numÉro 19 - 6 fÉvrier 2006
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 Archives de Forum

La réussite scolaire, gage d’intégration raciale

D’autres facteurs que la pauvreté sont en cause

Les nombreuses données relatives au rendement scolaire des différentes minorités ethniques en Angleterre montrent que la pauvreté n’est pas le seul élément explicatif des performances plus faibles des clientèles issues de milieux défavorisés.

En prenant comme marqueur de pauvreté le nombre d’enfants de chaque groupe ethnique qui ont droit à un repas gratuit à l’école, les statisticiens ont observé des écarts parfois très grands entre les résultats auxquels on devrait s’attendre pour chacun de ces groupes et les résultats effectivement obtenus aux examens de la fin du secondaire. La situation diffère selon chaque groupe ethnique.

Si la pauvreté était le seul facteur de faible rendement scolaire, le résultat moyen des Bangladais, par exemple, devrait être de 15 points inférieur à la moyenne nationale, alors qu’il n’est que de 5 points plus bas. Pour les gitans, c’est l’inverse: leurs résultats devraient être 6 points au-dessous de la moyenne nationale, mais ils sont inférieurs de 28 points. Chez les Chinois, le même critère de pauvreté permet de prédire des résultats de 1 point plus élevés que la moyenne, mais ils fracassent des records avec 25 points de plus.

«La pauvreté n’explique pas tout, mais le résiduel n’est pas qu’ethnique», déclare Marie McAndrew, qui veut éviter de donner des munitions au Doc Mailloux. «Il faut tenir compte de nombreux facteurs comme le lieu de naissance (en Angleterre ou à l’étranger), l’histoire du groupe ethnique concerné, sa culture, etc.»

D.B.

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