Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 11 - 13 NOVEMBRE 2006
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Un salon pour comprendre le défi des études

Le Salon des études de l’Université de Montréal se tiendra le 19 novembre.

Isabelle Tétreault

Le Salon des études de l’Université de Montréal, qui se tiendra le 19 novembre, fait cette année une place importante à la préparation de la première année universitaire.

«Le passage du cégep à l’université est marqué par plusieurs changements sur le plan du fonctionnement scolaire comme sur celui de la vie personnelle, souligne la psychologue Isabelle Tétreault. Il est essentiel que l’étudiant soit conscient de cette réalité parce qu’elle peut avoir des répercussions sur sa persévérance.»

Invitée à prononcer une conférence devant les jeunes qui se présenteront au Salon des études, Mme Tétreault les entretiendra des facteurs qui favorisent l’adaptation à la vie universitaire et la réussite scolaire. «L’objectif est de les sensibiliser aux défis qui les attendent et de leur fournir des stratégies afin de les aider à traverser cette période d’adaptation», dit-elle.

Apprendre à gérer son temps et à relaxer… un peu!
Isabelle Tétreault, qui a terminé son doctorat en 2001 à l’Université de Montréal, connait bien les difficultés qui attendent les nouveaux étudiants. Psychologue au Centre de soutien aux études et de développement de carrière (anciennement le Service d’orientation et de consultation psychologique), elle donne en début de trimestre des ateliers sur les méthodes d’étude et de travail: prise de notes, mémorisation, lecture efficace, gestion du temps, préparation aux travaux écrits et aux examens. À la demande de professeurs de plusieurs départements, elle rencontre également, depuis trois ans environ, les nouveaux venus pour leur donner une juste vision de ce qu’est l’université et de ce que cela implique comme changements par rapport au cégep.

«Quand l’étudiant entre à l’université, bien souvent il quitte en même temps le nid familial, explique la psychologue. Il doit non seulement apprendre à s’organiser seul dans le quotidien, c’est-à-dire faire son épicerie, ses repas, son lavage, mais aussi développer une autonomie et une discipline relativement à ses études. À l’université, l’encadrement, le mode d’évaluation et le rythme d’apprentissage diffèrent de ceux du cégep. Cette réalité frappe souvent les étudiants après les examens de mi-trimestre et en décourage plus d’un.»

La gestion du temps est un élément clé de la réussite, signale Isabelle Tétreault. «Comme il y a moins d’heures de cours à l’université qu’au cégep, certains étudiants se disent qu’ils ont tout leur temps, que tout va bien aller, mais ils changent d’avis en cours de route. Quand arrivent les examens, ils se rendent compte que tout apprendre à la dernière minute n’est pas possible.»

Il faut savoir établir ses priorités et déterminer les moments où l’on est le plus efficace au travail pour bien composer son horaire, ajoute Mme Tétreault. Aux jeunes désillusionnés ou déçus qui viennent la consulter, elle insiste sur un point: l’apprentissage ne doit pas être qu’une corvée, il doit constituer une source de satisfaction. «Il est difficile de ressentir du plaisir lorsqu’on a une tonne de travaux à faire, leur rappelle- t-elle. D’où l’importance de bien gérer son temps et de se fixer des objectifs.»

Toutefois, il est indispensable de se réserver des moments de repos et de loisir. «C’est un piège dans lequel tombent fréquemment les nouveaux étudiants, observe Mme Tétreault. Ils s’engagent à fond dans leurs études, et c’est très bien, mais ils s’en mettent tellement sur le dos qu’ils n’ont plus d’équilibre de vie.» À son avis, si le métier d’étudiant peut être compatible avec un travail à temps partiel, le jeune doit tout de même s’accorder des pauses pour relaxer un peu. Sinon, il risque de déchanter.

Seize conseillers sur place
Outre la conférence de Mme Tétreault, six autres communications destinées à des publics précis seront présentées au Salon des études. Elles porteront entre autres sur les services disponibles à l’UdeM, le rôle de la cote R, les programmes d’échanges à l’étranger et le retour aux études.

Devant les besoins croissants en orientation scolaire, un service de consultation individuelle sera également offert afin d’aider les candidats indécis quant à leur choix de programme d’études. Cette année, 16 conseillers seront sur place pour assurer ce soutien et répondre aux nombreuses questions des visiteurs.

Plusieurs autres activités sont au menu: aide à l’admission, information pour les étudiants non francophones, tours du campus en autobus, visites des résidences et du centre sportif, etc.

On peut obtenir toute l’information sur le Salon des études à partir de la page d’accueil du site Internet de l’Université, en cliquant sur le lien «Salon des études» ou «Futurs étudiants».

Dominique Nancy

À dimanche!
Quelque 3000 personnes se rendront dimanche prochain au Salon des études de l’Université de Montréal, la journée «portes ouvertes» annuelle de l’établissement. Mais il n’y aura pas que des cégépiens de la région montréalaise à s’y donner rendez-vous; des visiteurs de Québec, Gatineau, Saguenay, Sherbrooke, Victoriaville et Trois-Rivières sont attendus au deuxième étage du 3200, rue Jean-Brillant. «L’an passé, le Salon a attiré 3275 personnes. On s’attend à en recevoir 3300 cette année», espère France Pérusse, agente de recrutement au Service de l’admission et du recrutement.

Mme Pérusse précise que la clientèle du Salon n’est pas constituée que de finissants de cégeps puisque le Salon présente l’ensemble des programmes de l’UdeM aux trois cycles. «Au total, ce sont 75 kiosques d’information et 350 personnes pour répondre aux questions des visiteurs», fait-elle valoir.

 

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