Hebdomadaire d'information
 
Volume 41 - numÉro 11 - 13 NOVEMBRE 2006
 Sommaire de ce numéro
 Archives de Forum

Deux publications des PUM sont en lice pour des Prix du Gouverneur général

Les PUM procédaient au lancement collectif de leurs publications 2006 le 6 novembre

Les auteurs et les invités des Presses de l’Université de Montréal remplissaient le Hall d’honneur au lancement animé par Jean Fugère.

S’il faut en juger par les nominations enregistrées à divers concours littéraires, la cuvée 2006 des Presses de l’Université de Montréal (PUM) se distingue par la richesse des ouvrages publiés. Parmi les 22 titres parus cette année, 7 sont en nomination pour une douzaine de prix prestigieux et convoités.

Le vice-recteur à la recherche, Jacques Turgeon, en faisait l’annonce au lancement collectif des ouvrages édités par les PUM le 6 novembre. «Les PUM jouent un rôle essentiel de valorisation de la recherche et assurent le retour vers la société de l’investissement public», a-t-il souligné.

Prix du Gouverneur général
Parmi les œuvres sélectionnées, deux le sont pour les Prix littéraires du Gouverneur général dans la catégorie «études et essais». Il s’agit du Temps aboli: l’Occident et ses grands défis, du regretté philosophe Thierry Hentsch (UQAM), et de Condamner à mort: le meurtre et la loi à l’écran, de Catherine Mavrikakis, professeure au Département des littératures de langue française de l’UdeM.

Les Prix littéraires du Gouverneur général, d’une valeur de 15 000 $, seront dévoilés le 21 novembre. Chaque finaliste se voit remettre un prix de 1000 $ et l’éditeur d’une œuvre gagnante reçoit 3000 $ à des fins promotionnelles.

Ces deux mêmes volumes sont également finalistes du prix de l’essai Spirale Éva-Le-Grand. L’ouvrage de Catherine Mavrikakis a en outre remporté le prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec dans la catégorie «essai».

Prix Raymond-Klibansky
Trois autres auteurs sont en lice pour le prix Raymond- Klibansky, décerné par la Fédération canadienne des sciences humaines au meilleur ouvrage en sciences humaines:

•Karim Larose (Université Laval) avec La langue papier: spéculations linguistiques au Québec. Cet ouvrage est tiré d’une thèse de doctorat effectuée au Département des littératures de langue française de l’UdeM qui a gagné le Prix de la meilleure thèse en sciences humaines de la Faculté des études supérieures et pour laquelle M. Larose a remporté le Prix de l’Académie des Grands Montréalais;

•Éric Méchoulan, professeur au Département des littératures de langue française, avec Le livre avalé: de la littérature entre mémoire et culture. Ce volume a également été finaliste aux Prix littéraires du Gouverneur général en 2005 et a valu à son auteur une mention spéciale du jury au Grand Prix France-Québec Jean-Hamelin;

• Michel Seymour, professeur au Département de philosophie, avec L’institution du langage.

Autres nominations
L’ouvrage conjoint d’André Caron, professeur au Département de communication de l’UdeM, et de Letizia Caronia, professeure à la Faculté de sciences de la formation de l’Université de Bologne, Culture mobile: les nouvelles pratiques de communication, est lauréat du prix international francophone Roberval. Ce concours, constitué de bourses de 5000€, vise à souligner des contributions notoires dans le domaine des communications en technologie. Les lauréats sont reçus à Paris et les gagnants seront annoncés en janvier.

Finalement, Histoires de fantômes: spectralité et témoignage dans les récits de femmes contemporains, de Martine Delvaux (UQAM), est finaliste du prix de l’essai Spirale Éva-Le-Grand et pour le prix Victor-Barbeau de l’Académie des lettres du Québec dans la catégorie «essai».

Pour la mère de Pierre Curzi
Le directeur scientifique des PUM, Benoît Melançon, a pour sa part présenté la nouvelle collection Profession, inaugurée cette année. Il s’agit d’une collection de vulgarisation destinée à faire comprendre au grand public en quoi consiste le travail des universitaires.
«Dans Le déclin de l’Empire américain, Pierre Curzi jouait le rôle d’un professeur d’université qui disait: “Personne ne sait ce que je fais. Même ma mère ne sait pas ce que je fais.” Cette collection est destinée à la mère de Pierre Curzi», a lancé Benoît Melançon.
Cinq titres sont déjà parus: Astronome (François Wesemael), Criminologue (Jean Proulx), Éthicien (Daniel Weinstock), Lexicographe (Marie-Éva de Villers) et Philosophe (Michel Seymour). Quatre autres titres sont en préparation et le directeur vise une trentaine de parutions.

Outre les 22 volumes édités cette année, les PUM ont également publié les numéros de six revues savantes. La soirée du lancement collectif était animée par le critique littéraire Jean Fugère.

Daniel Baril

 

Ce site a été optimisé pour les fureteurs Microsoft Internet Explorer, version 6.0 et ultérieures, et Netscape, version 6.0 et ultérieures.